La vanille vie dans les sous-bois des forêts tropicales humides.

 Elle était déjà reproduite, par bouturage, bien avant l'arrivée des conquistadores espagnols au Mexique.
La première référence écrite et illustrations de la vanille, figurent dans le Codex Badianus écrit par les médecins aztèques Martinus de la Cruz et Juannes Badiano.
Jusqu'au 19 ème siècle, toutes les tentatives de faire produire cette orchidée hors de son aire naturelle d'origine se soldèrent par des échecs.
On ignorait, en effet que les abeilles indigènes, jouaient un rôle fécondateur indispensable à la formation du fruit.
La vanille suscita un véritable engouement  en Europe.  Elle fut notamment très appréciée à la cour de France.
Louis XIV  décida de tenter d'introduire la liane à l' île Bourbon ( actuelle île de la Réunion ). Les diverses tentatives réalisées sous son règne échouèrent.

La première pollinisation artificielle  fut réalisée en 1836 au jardin botanique de Lièges par le  belge Charles Morren.
C'est en 1841 qu'un esclave , connu du prénom de Edmond créa le procédé pratique encore utilisé de nos jours.
A l'abolition de l'esclavage en 1848, en reconnaissance, on donne au jeune le patronyme de Albius,
en référence à la couleur blanche de la fleur de  vanille ( En latin, BLANC  se dit ALBIUS , ALBI)

Ce sont les planteurs qui introduisirent vers 1880 la culture de la vanille dans les régions orientales de Madagascar, celles d'ANTALAHA et de SAMBAVA, au climat humide favorable. L'engouement est rapide et la production malgache dépasse les 1000 tonnes en 1929, soit plus de 10 fois celle de la Réunion.
Malgré la concurrence d'autres pays comme l’Indonésie, Madagascar conserve largement son rang de premier exportateur mondial.
Madagascar produit 60% de la vanille dans le monde.